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regarde le ciel
17 mai 2010

No justification

Pourquoi se justifier, pourquoi avoir besoin d’exister aux regard des autres ? Pourquoi tant de questions. La petite lampe rouge est allumée. OFF. ON et je m’éveille. La vie est verte. Et montagneuse. Tu crois      et tu ne crois plus, tu ne sais plus qui croire et tu te perds. Tu essaies de changer d’avis pour tester mais rien ne te fais croire. Ni dans un sens ni dans l’autre. Le bel habit vide. Parce que. NE PAS SE JUSTIFIER. On t’a*** comme tu es. Certains. Le courage est une vertu. Tu joues mais tu ne t’amuses pas. Tu ris mais tu pleures et personne ne le sait. 11 mètres carrés, pour toit seule. L’univers t’appartient, et tu te plaint. Certains n’ont que les ponts, c’est plus grand et c’est plus beau, c’est le passage ou la voix vers tous les possibles. Il y fait froid. Tu préfères le chauffage électrique. Tout le monde aspire au chauffage électrique, ça c’est sûr. C’est comment la mort, est ce qu’on a mal quand on meurt ? Et le paradis alors, on y va vraiment si on a été sage ? J’aurais détesté être Dieu…toutes ces responsabilités ! La peur dirige ma vie et même l’écriture n’a plus le pouvoir de m’en guérir, cette peur qui grimace dans mon ventre et fait de ma vie un désert anorexique JE L’EXECRE. Et pourtant parfois je me sens Amélie Poulain au pays des éléphants roses. Un coucher de soleil rougeoyant, un nuage canardisant, un coup de vent ébouriffant, un pigeon tourneoyant et Barthes pleurant. Barthes toi-même espèce de tarte. Mets donc de plus grosses patates dans ta bouche on te comprendra mieux. Quelle est ma figure d’auteur ? Tu vas te la prendre dans la figure mon pote et sans avertissement. Les craquottes du matin, sans crac crac parce que sans craquant. L’absurde tyrannie de l’être. La déliquescence du moi, la mienne. Le néant de ma vie, la tienne. Les ondes me captivent, me capturent et craquèlent la carapace. Je suis le crapaud de la colombe. Le cri de Munch. La crevasse de ton cœur. Un crevard m’a traquée, étriquée, critiquée, crevée, criblée, décrassée puis jetée à la poubelle. Une chaussette vous dis-je. Vieille et puante. Et bientôt je ne serais même plus fertile. Tout ce gâchis ! La différence entre la personne que je suis et la personne que j’ai l’air d’être c’est le petit bonhomme qui pleure en moi.

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