Un festival à la programmation pas croyable tellement je l'aime! Je vous souhaite de pouvoir y aller, ce n'est pas mon cas...

 Je tiens à souligner la présence de Birdy Nam Nam pour les fans d'électro, de The kooks ou Eels pour ceux qui sont plus branchés rock, d'Herman Düne pour ceux qui se sentent folk, et enfin d'un groupe local Da Brasilians, un peu plus pop, peu connus mais bourrés de talent! Sans parler des têtes d'affiche tels que Zazie, Stromae, Philippe Katerine ou encore Keziah Jones. Standing ovation pour cette programmation à tomber! Et le festival n'a que quatre ans...ça promet.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel du festival Beauregard!

En vous y prenant maintenant vous aurez peut être droit à ça:

Un peu de noir et blanc ça change... parce que la couleur au printemps on en prend plein les yeux. Oui je sais nous sommes fin juin mais nous sommes toujours au printemps n'est-ce pas? Plus pour longtemps, soit, le solstice d'été c'est demain.

Au départ c'était ça:

Et puis quelques heures après c'est devenu ça:

oui parce qu'art urbain sonne tout de suite moins bien. On est in ou on ne l'est pas. Prêtez donc un oeil à ces "clins d'oeils de rue" qui mettent de la poésie sur le béton. Il faut souvent lever les yeux au risque de se prendre un réverbère et de voir trente-six chandelles mais ça en vaut la chandelle (on ne le dit plus assez ce mot là, vous ne trouvez pas? Dites-le tout fort pour voir, n'est-ce pas qu'il est joli!) Bon, voilà tout ça pour dire qu'il est parfois profitable à notre humeur de savoir regarder autour de nous. N'ayant plus d'appareil photo tout ce que j'ai sous la main c'est ça mais avouez que c'est rigolo:

et moi je fait de l'art avec la street!

On se croirait dans le Sud-Ouest! Une salle à la déco évidemment chaleureuse, des piments d'espelette qui sèchent dans les coins, du rouge et du jaune, une belle carte des vins, une belle carte de la bouffe parce que tout va bien quand on a le ventre plein! Et Chez Papa on peut dire que c'est le cas! Pas très cher, consistant et gras comme on aime...du jambon cru, du fromage, des patates sautées, des hamburgers (c'est pas américain ça?) sauce secrète et le tour est joué. On en trouve plusieurs à Paris, comme ça on est bien sûr d'avoir l'occasion de se dépayser un peu.

Avec deux amies nous sommes allées visiter la fondation Henri Cartier-Bresson un mardi après-midi, un des rares lieux ouvert aux visiteurs le mardi à Paris. Nous avons eu l'extrême chance de voir l'exposition Mitch Epstein intitulée "American Power", je ne dit pas ça sans ironie car au demeurant nous avons été extrêmement déçues. Ce fameux "American Power" étant illustré par les centrales nucléaires et les effets néfastes de la surconsommation d'énergie à savoir la pollution, le réchauffement de la planète et tutti quanti...rien que l'on ne sache déjà. Une exposition triste à mourir, qui rabâche un sujet à la mode et que, malgré tous le respect que j'ai pour ceux qui tentent de défendre la nature, nous n'avons pas envie de voir en photos.

Donc, une expo pauvre en oeuvres et chère (4,50 en demi-tarif), seul le lieu vaut le coup et surtout la dernière salle malheureusement vide. Nous avons rêvé un court instant habiter cet étage qui nous aurait fait un merveilleux loft parisien...

Les touristes ont néanmoins semblé apprécier la visite et pour preuve (pas très lisible ici mais allez voir par vous même le livre d'or vaut son pesant de cacahuète) :

Ce genre de petit mot qui nous met le sourire aux lèvres avant d'aller boire une pinte dans le pub de la rue de Nevers: the highlander, l'image me plaît à tel point que ça devient ma bannière!

Mais attention, passant, à trop regarder le ciel tu risquerais de te retrouver dans les étoiles ou les pieds dans une crotte de chien et ça, c'est tout de suite moins poétique).

Pas envie de looser devant le dernier épisode de Gossip Girl le dimanche soir après un week-end de folie? Le théâtre de Trévise vous propose une soirée de rigolade. Le FIEALD, pour 10euros une scène ouverte dans une salle chaleureuse animée par une équipe déjantée, morositée oubliée!

C'est en flânant sur la butte Montmartre qu'on se prend pour un artiste, Paris nous happe et ne nous lâche plus. C'est la poésie du graffiti.

Rue Tiquetonne à Paris, une chouette rue avec un tas de boutiques mignonnes qui nous changent d'H&M, Zara, Pimkie et autres Promods. Notamment le magasin Episode aux numeros 12-16 de la rue pour ceux et surtout celles qui aiment fouinasser dans des fringues à l'odeur légère de grenier de grand-mère. Une manne de bottes en cuir, ceintures, boléros de soie, robe à volants de toute les couleurs, de toutes les tailles.

Cette fois c'est plutôt pour celles qui cousent un peu et aiment les rubans en liberty pas chers, les boutons multicolores, les passe-poils chamarrés, les biais rayés, à pois, à carreaux...Fil 2000 rue du faubourg Saint Denis à l'angle de la rue Réaumur, une petite boutique pas évidente à trouver mais une vraie caverne d'Ali Baba dont le tenancier est fort sympathique et rigolard.

Les perles et attaches en tous genres se trouvent un peu plus loin sur le faubourg saint Denis, il s'agit de trouver sur le trottoir de droite quand on vient de la rue Réaumur l'enseigne qui l'indique (j'en ai oublié le nom), de rentrer dans la courette où passent aussi les fille de joie, les maquereaux et le passant enserré dans les filets. Le détour vaut la peine, La marchande est de fort bon conseil est les prix sont très conccurentiels!

Par la même occasion on se fait plaisir et on passe au stock Kookai où on trouve toujours quelque chose à se mettre sur le dos.

Avez-vous déjà fait attention aux voix radiophoniques? C'est complètement envoûtant d'écouter cette avalanche d'adjectifs, cette prolixité de mots à tel point que si on se concentre sur les sonorités on perd le sens du propos pour se laisser bercer par le ronron des hésitations, réflexions et élans soudains de nos écrivains contemporains, chroniqueurs, poètes et journalistes.

France culture me semble un univers fascinant peuplé de gens exceptionnels qui jouent à étaler modestement la confiture pour faire du commun des mortels un ami, allié ou du moins le laisser croire qu'il est un être doué d'intelligence. En retard sur mon temps, je découvre à peine les podcasts et me repaît donc de toutes ces émissions qui ravissent mon imaginaire et mon goût pour la belle langue.

J'ai même eu le plaisir d'écouter, par le plus grand des hasards, l'un de mes profs qui se dévoile dangereusement, lisant certains de ses poèmes. J'ai pu découvrir par la même occasion qu'il est l'un des spécialistes de l'oeuvre dont je viens de tourner la dernière page et qui, je crois, restera l'un de mes coups de coeur littéraire: Que ma joie demeure de Jean Giono.